Comment éviter l’effet Kodak pour votre entreprise

Entreprendre

Une entreprise qui avait tout un pan de l’industrie dans sa main et qui se fait doubler par sa droite sans l’avoir venu et en ne réagissant que trop tardivement, c’est ça l’effet Kodak.

Comment éviter le syndrome Kodak ? Voici les signes avant-coureur d’un futur Kodak.

1) Ne pas prêter (suffisamment) attention au marché

Jack Trout et Al Ries, deux consultants américains ont exposé dans leur livre Marketing Warefare quelques lignes à ce sujet. La force d’un grand groupe est d’avoir suffisamment de moyens pour pouvoir récupérer une tendance et la populariser rapidement grâce à tous les leviers d’action en sa possession.

Par exemple.

Vous avez l’idée d’une nouvelle application qui tue sur le marché des réseaux sociaux. Vous lancez votre projet, il commence à bien démarrer. Cette idée tombe dans l’oreille de Facebook qui, s’il la juge bonne, va soit vous faire une proposition commerciale que vous n’allez pas pouvoir refuser dans le meilleur des cas ou tout simplement « pomper » l’idée et développer en moins de temps qu’il ne faut pour le dire sa propre application.

ça, c’est la force des grands. Pourquoi Kodak a échoué ? Tout simplement parce que l’entreprise n’a pas vu que les consommateurs n’allaient plus voir presque plus imprimer leurs photos. Le numérique, c’est la liberté… d’imprimer ou pas ses photos. Le business model était déjà dépassé malgré les innovations.

Si vous laissez passer une innovation que vous trouvez excellente par flemme, c’est que vous n’êtes déjà plus dans le coup.

2) Vous êtes plus un suiveur qu’un leader (et ça innove vite!)

Vous courez après tout: vous suivez derrière les innovations qui se multiplient sans cesse de la part de vos concurrents et n’arrivez pas à faire mieux: vous avez toujours un train de retard, que ce soit dans l’innovation ou vos produits ne sont jamais assez compétitifs.

Etre un suiveur, c’est ok. Certaines entreprises font cela très bien et survivent parfaitement à ce contexte.

Cependant pour une entreprise qui travaille dans le domaine des « nouvelles technologiques », en l’occurrence dans l’exemple, le numérique, ne pas innover quand on est une « blue » chip », c’est tout simplement dangereux.

Vous avez besoin de trublions, de penseurs, d’empêcheurs de tourner en rond pour avancer.

Le pire, et ce fut le cas avec Kodak, est de ne pas avoir vu un changement massif dans le secteur arriver et de faire comme si de rien n’était pendant un long moment et de réagir avec beaucoup trop de retard.

3) Les nouvelles technologies rodent…

Les nouvelles technologies sont en embuscade. Si vous travaillez dans un domaine où on ne sait jamais d’où peut venir l’innovation (et de plus en plus de domaines sont concernés), le danger est parmi vous et il est temps de « recasser » votre business pour le faire évoluer.

Même les acteurs traditionnels doivent évoluer pour se préparer à l’avenir.

Dans le milieu des nouvelles technologies, l’innovation fait partie des aléas qui pèsent sur le secteur. Apple a dépassé Nokia en chiffre d’affaires sur le mobile. Facebook a marginalisé MySpace. Google a coulé Lycos et a écrasé Yahoo (désolé Seth).

4) Small is beautiful

Une grosse entreprise Vs une petite. Une grosse entreprise peut penser comme une petite, s’il y a de la place pour intra-entrepreneuriat.

Une entreprise de taille conséquente doit se donner les moyens de pouvoir penser comme une petite et d’avoir des personnes, des groupes de travail en permanence en mode projet qui permettront de donner le souffle et l’impulsion nécessaire quand il sera temps d’un grand changement.

Même les mastodontes doivent pouvoir réagir rapidement à une évolution qui s’annonce.

5) « Stay hungry »… and « Stay alive »!!

« Stay Hungry » comme le disait Steve Jobs. Et ouvert sur le marché.

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